Parcours du Patrimoine Joué-Centre

Retrouvez ci-dessous le détail des différents point d’intérêts !

N°1 : Centre Communal d’Action Sociale

N°2 : Maisons « art déco » rue Gallieni

La construction de ces maisons dans les années 20 est liée à l’activité de la briqueterie Pellet et Bonneau, située à la place de l’actuelle Maison des Associations (2, rue du Clos Neuf). Les façades décorées de briques et de carreaux de faïences symétriques sont caractéristiques du style architectural « art déco ».

N°3 : Portail rue Giroye (demeure des Trois Croix)

Sur le pilier gauche, trois croix (semblables à des fleurs de lys) sont sculptées, ainsi que les initiales de l’architecte, M.D.L.
La closerie, à l’origine sans étage et composée d’une chambre et d’une pièce principale, fut remaniée au XIXè siècle pour en doubler la surface et ajouter une chaufferie, une cuisine et une chambre.
Le général Bonneau aménagea le jardin à l’anglaise, toujours visible aujourd’hui à l’arrière de la maison.

N°4 : Église

N°5 : École Marie-Curie

N°6 : Fontaine dite de la Marbellière

Achetée par les propriétaires de la Marbellière en 1585, la fontaine prend sa source quelques mètres en arrière du mur et se présente sous la forme d’une légère excavation dans le sol d’où sort un très mince filet d’eau.

N°7 : La Tour de la Marbellière

Son toit pointu en ardoise est posé sur une belle charpente en bois. Le mur cylindrique qui l’entoure est composé de rangs alternés de briques et de pierres de taille.

N°8 : Portail de la Marbellière

Seul vestige d’origine, le portail à fronton courbe est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis mars 1947. On pouvait y lire Quasi transeuntes « Nous sommes tous des voyageurs ». Jehan d’Orléans vit le jour le 13 janvier 1640 dans la demeure de la Marbellière. Il était le fils illégitime de Gaston d’Orléans, frère du roi Louis XIII et de Louise Rogier, fille de Jean Rogier, alors propriétaire de la demeure et Maire de Tours.

N°9 : La Frazelière

Anciennement nommé la Petite Rabière, l’édifice a pris le nom de la Frazelière en 1903. Cette propriété a appartenu à Pierre de Toullieu, ancêtre de Jean-Nicolas Bouilly (écrivain et auteur dramatique, né en 1763 dans la demeure de la Coudraye). Son architecture est inspirée de Versailles : frontons triangulaires et toit en ardoises. Les parties sud-est et nord-ouest de la façade sont inscrites, dès mars 1947, sur la liste des monuments historiques tout comme les toitures et la porte du jardin.

N°10 : Le château du Clos Saint Victor et la tour de la Maucanière (domaine privé, accès interdit).

Ancienne tour de guet, la tour de la Maucanière fut réédifiée sur la base d’un ancien moulin à vent et aménagée en appartement en 1766. On peut l’apercevoir aujourd’hui depuis la rue Manet. Le château, construit dans les années 1890 pour le comte de Sabran-Pontevès, a remplacé l’ancienne maison forte de la Maucanière, détruite par un incendie. Un petit domaine s’y développait autour, où Louis XI aimait venir depuis son château du Plessis, en empruntant un souterrain (selon la légende).

N°11 : Maison au toit compagnonnique, 37 rue des Martyrs

A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, de nombreux compagnons, principalement des charpentiers et couvreurs, ont laissé des témoignages de leurs savoir-faire sur leurs habitations.
Côté rue, nous apercevons une lucarne en zinc finement travaillée. Les outils emblématiques du couvreur (le marteau et l’enclumette) figurent sur le pan gauche de la toiture.
En avril 1945, le docteur Morin fut déporté et trouva la mort lors du massacre du Gardelegen en Allemagne. Il fut l’un des cinq derniers martyrs de Joué-lès-Tours durant la Seconde Guerre mondiale.

N°12 : Le Temps Machine

De 1776 à 1930, l’actuel parking accueillait le deuxième cimetière de la ville, déménagé ensuite sur le site actuel de la Rabière (le premier cimetière se situait autour de l’ancienne église et a été fermé suite à l’ordonnance royale du 10 mars 1776 changeant la réglementation de la police des inhumations). C’est dans ce cimetière qu’avait été déplacée la stèle aujourd’hui exposée dans l’Eglise Saint-Pierre Saint-Paul. Elle représente, dans un arc orné de fleurons, un ecclésiastique reconnaissable à sa tonsure, son aube et son étole.

N°13 : La classe musée – Maison du jumelage

Cette classe fut aménagée dans la première école publique de garçons de Joué-lès-Tours construite en 1896. Installée dans un bâtiment de l’actuelle école République-Liberté, elle rappelle l’école de la IIIe République (mobiliers, objets, ouvrages).

N°14 : Le commissariat

Le bâtiment de l’actuel commissariat de police était jusqu’en 1976 celui de la mairie. En 1843, le conseil municipal décide de bâtir la 1ere véritable mairie de Joué-lès-Tours, construite en 1848. Elle comprend alors un local pour servir de prison. En 1909, la mairie est surélevée d’un étage pour l’agrandir.

N°15 : La Pharmacie

1ère Pharmacie de Joué-lès-Tours : La pharmacie tenue par Monsieur Proust à la suite de Madame Fonteneau-Delaunay est certainement la première à avoir ouvert ses portes à Joué-lès-Tours dans les années 1930.

N°16 : La Mairie

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